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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 22:15

De retour à New York, quinze ans plus tard, la surprise est toujours aussi forte. Toujours cette énergie puissante, cette sensation de ville en mouvement permanent. Toujours autant attiré par les hauteurs fulgurantes des immeubles, les couleurs, la vivacité des habitants. Mais peut-être plus encore surpris par les gens. Multiplicité des genres, melting pot insensé de genres, d'origines diverses réunis par un symbole omniprésent, le drapeau américain, présent partout, dans les jardins des maisons individuelles, sur les plaques d'immatriculation des voitures, dans les gares, sur les lampadaires, sur les églises et lieux de cultes autant que sur les édifices publics, partout.

 

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Les musées somptueux, des oeuvres fortes, venues de tous les pays du monde, peinture, sculpture, video, photo, toutes les formes d'expression représentées. Très impressionnant.

Mais pour moi, le plus gros choc, la qualité des musiciens entendus. Cinq concerts, cinq lieux, cinq genres, et à chaque fois une précision, une expressivité sans faille. Vraiment, un bain de jouvence, un électrochoc de motivation pour jouer, encore et toujours plus et mieux. Hélas, une réserve, le format étriqué des sets pour les lieux de jazz, une heure et stop. Et parfois, curieusement une sonorisation vraiment pas à la hauteur des musiciens. Cependant aucun regret car à chaque fois une générosité absolu dans le jeu.

Washington parait tranquille par comparaison. Les édifices monumentaux de Lincoln, et de tous ces lieux de mémoire d'une histoire en fait très récente sont démesurés. Du rêve monumental. Tout est assumé.

 

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Alors oui, y retourner dés que possible.

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 14:40

La collection publiée chez Actes Sud des livres autour du thème de ceux qui ont dit non continue de s'étoffer.

http://www.actes-sud-junior.fr/collections/cqodn/index2.php link

Cette fois, autour d'une résidence des écrivains de la collection (Murielle Szac, Maria Poblete, Elsa Texier-Solal, Jessie Magana, Nimrod, Gérard Dhôtel) pendant plusieurs mois, à tour de rôle, il s'agissait d'écrire et de faire écrire sur le "Non à l'indifférence". Durant plusieurs semaines passées à Quimper, les écrivains ont tenu un journal de bord collectif au fur et à mesure de l'avancée de leurs nouvelles et de leurs actions sous forme d'ateliers d'écriture à Quimper et dans la région.

 

Ce journal, très dense, parfois très touchant, poignant même, laissait aussi la part belle à tout ce quotidien que nous vivons tous et qui nous préserve aussi du désarroi dans lequel nous laissent certaines situations et rencontres douloureuses. Ce décalage, ces instants de vie, fragments de soleil et respirations indispensables, m'ont donné l'idée de préparer pour la  restitution finale de leur résidence une bande son constituée de leurs propres voix enregistrées en articulation avec les textes rédigés par les différents publics des ateliers.

 

Plonger dans l'intimité des écrivains, après qu'ils aient eux mêmes reçu en cours d'ateliers celle de leurs interlocuteurs, tel était mon option. Donner à entendre la trouille avant de commencer une rencontre, ou l'insouciance légère d'un moment de répit autour d'un thé avec l'un d'entre eux fraichement arrivé, le plaisir d'une promenade dans la ville, y compris sous la pluie, ou le bouleversement de la rencontre avec une peine extrême.

 

Il fallait aussi donner à entendre les textes des ateliers. Ceux la sont portés par les comédiens de la troupe Fitorio Théatre: http://www.fitoriotheatre.com/ link

Ce sont eux qui donnent leurs voix à ces textes sensibles, avec passion et maestro.

 

Et pour lier le tout, une musique concrète, tantôt apaisante, tantôt amusante, ou angoissante, humoristique parfois, constituée de nombreux sons du quotidien, ou d'objets de tous les jours, de piano préparé, ou d'instruments de musique joués de manière non conventionnelle, mais aussi de quelques enregistrements réalisés par les auteurs durant leur séjour. Pour garder de la spontanéité et pouvoir agir au plus près de l'émotion de l'instant, ces ajouts sont joués en temps réel, en sus de la bande son mixée au préalable. 

Christophemains-d-artiste.jpeg

 

Je remercie Rodolphe Alexis pour l'extrait sonore de l'orage enregistré au Costa Rica, issu de son travail "Dry, Wet, Evergreen", http://www.rodolphe-alexis.info/  link.

 

Vous pouvez entendre le résultat ci-dessous (attention, ça dure une heure dix...).

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 23:52

Lors de l'exposition des photographies de Véro, à Morestel dans l'isère, j'avais réalisé une bande son complémentaire au diaporama, destinée à éclairer le travail de mon père.

J'y parlais aussi du rapport que je ressens entre musique et photographie.

Le tout sur un disque qu'il écoutait très souvent. un de ses disques "poussiériques" marqué par le temps des écoutes, par la marque du diamant. Une perle ! La passion, comme par hasard, selon Saint Mathieu de Jean Sébastien BACH.

 

Cette même musique avait d'ailleurs été pour moi une révélation lors d'une projection d'un diaporama dans les Halles de Baltard, peu de temps avant leur destruction assez regrettable....

 

Une bande son pour les fous de musique et de photographie argentique, je précise.

Attention, presqu'une heure...

 

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15 septembre 2012 6 15 /09 /septembre /2012 22:17

Les rencontres sont souvent l'occasion de développer de nouvelles idées, d'explorer de nouvelles pistes. C'est exactement ce qui s'est passé avec Michelle Knoblauch. Artiste plasticienne, elle fait preuve d'une délicate sensibilité et réalise des oeuvres touchant le coeur, légères et pourtant très fortes.

 

Nous nous sommes rencontrés pour évoquer la mise en musique de son travail autour de ses dernières créations : "les araignées". Nous avons d'abord pris le temps de faire connaissance. Puis elle m'a ouvert la porte de son atelier et là j'y ai découvert son oeuvre, suspendue à un fil, à des fils, des perles, des structures légères, tantôt immobiles, tantôt en mouvement, selon que l'air de la pièce fasse s'agiter ou pas l'une ou l'autre d'entre elles. Des dizaines de structures légères mues par un souffle, inexplicable, car leur mouvement semble échapper à toute prévision. Parfois rien ne bouge, ou une seule, ou plusieurs, la logique est incapable de prédire ce qui se passera.

 

Je suis resté longtemps à les observer, à m'installer parmi elles, allant même jusqu'à m'allonger par terre pour les regarder autrement. Changer la perception. Les voir d'en dessous, je sais ça ne se fait pas ! On ne regarde pas sous les jupes des filles, mais là, surprise, de toute ces verticalités naissait un trouble de la perception qui soudain créait des lignes horizontales pour une raison que je ne m'explique pas...

 

Après un long moment, il m'a semblé évident qu'il fallait imaginer une musique faite de silence, de suspension, de contraste, plutôt sereine, mais non dénuée de force et d'intensité. Il s'imposa vite à mon esprit que les sons devaient être acoustiques.

Pas d'effets électronique, pas de transformation, un dialogue entre l'ombre et la lumière, la légereté et la tension.

 

Nous avons discuté à nouveau.

 

Les vraies rencontres demandent du temps !

 

Puis l'idée de composer et de jouer avec Etsuko Chida s'est imposée. Notre duo initié depuis août 2011 maintenant pouvait trouver ici une expressivité en adéquation et en totale symbiose avec les araignées. Le Koto, horizontal, de cordes tendues, le saxophone vertical ou oblique et la flûte traversière, horizontale, l'aspect "statique" de la posture de jeu du Koto, celui plus mobile des instruments à vent, pouvant se déplacer parmi les araignées, c'était celà la bonne idée.

 

Nous sommes donc venus Etsuko et moi dans l'atelier. Nous nous sommes installés et nous avons laissé nos esprits rencontrer les émotions provoquées par les araignées. La règle du jeu, simple, suivre l'une ou plusieurs d'entre elles, respecter le silence, jouer parfois ensemble, d'autres fois en solo, prendre le temps.

 

cd corrigée

 

Vous pourez entendre le résultat dans la Galerie François Mansart, 5 rue Payenne, 75003 Paris, du 21 septembre au 28 octobre. Nos musiques y seront diffusées, avec aussi des moments de silence, donc pas d'inquiétude, il n'était pas question de remplir en permanence ces araignées de sons.

 

NOUS Y AVONS JOUÉ LE 5 OCTOBRE, POUR UNE PERFORMANCE ENTRE 18h30 ET 20h30

Deux extraits audio :

et une vidéo :

 

 

 

ARAIGNÉES

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 23:00


Rencontrer un Cyclop est en soi une expérience exceptionnelle, mais dans le cas présent, il s'agit d'un véritable choc !


L'oeuvre est immense. Située en plein bois, entourée du chant des oiseaux, constellée de miroirs, animée de sons produits par des mécaniques spectaculaires,
rouages, engrenages, courroies, boules de métal roulant au travers d'un tunnel métalique infini. On découvre au passage des passerelles, escaliers, paliers divers des oeuvres d'autres artistes
que Jean Tinguely, 


 





Nous y jouons samedi 23 juin à 20h au cours d'une performance musicale, inspirée par le Cyclop et par les émotions qu'il provoque, avec des structures Baschet, un
cristal, et saxophone alto ou ténor, ou flûtes traversières.



Dans ce cadre magnifique et insolite, vous passerez un moment surement déconcertant et agréable.
Répétition Cyclop by Christophe Rosenberg

Répétition Cyclop by Christophe Rosenberg

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28 janvier 2012 6 28 /01 /janvier /2012 17:34

Lorsque Xavier Baudoin et Ismaël Cobo m'ont demandé de réfléchir à une musique pour leur documentaire, je n'ai pas tout de suite trouvé l'idée. En effet, le thème principal, les témoignages des personnages du film devaient être préservés intact de toute interprétation. Il fallait éviter de jouer avec les émotions fortes exprimées par leur parole.

 

De plus, la présence fréquente de musiques provenant de la radio associative citée et vue dans le film, ou de celle de la soirée dansante qui conclue le film ajoutait encore à la complexité...

 

Puis, soudain, l'idée est venue de tirer par la proposition musicale un fil entre les différents éléments. Il s'agissait alors de créer une atmosphère et d'une espèce d'hybridation de la musique au images et aux récits.

 

J'ai donc décidé de trouver les notes qui me permettraient de faire entendre autre chose que les musiques présentes dans le film, en respectant la tonalité de la musique finale sur laquelle je devais pouvoir arriver sans rupture.

 

Nous avions trouvé l'intention, restait à trouver l'instrument. Nous avons opté pour le piano, joué le plus souvent directement sur les cordes, avec des baguettes, ou parfois avec des aimants glissés sur les cordes. Des sons très concrèts, très vivants, mais aussi un motif, signature de l'esprit de cette musique.

 

Au final, je crois que la musique apporte une couleur et une atmosphère aux récits, sans rien leur enlever ni les caricaturer.

 

Je vous conseille de vous procurer et de regarder ce documentaire. On y découvre une histoire très touchante d'une partie de la population de la ville de Bordeaux.

 

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Il est produit par La Huit Production et vous pouvez voir un extrait du film là :

http://www.lahuit.com/article/ondas-espanolas  link

 

Vous pouvez entendre un extrait de la musique ici :

 

 

voici le descriptif du film :

UN FILM DE XAVIER BAUDOIN ET ISMAËL COBO

Témoignage de ces hommes et de ces femmes venus d'Espagne jusqu'à la Petite Espagne de Bordeaux.

 

Les Espagnols ont massivement émigré en France dans les années vingt, en 1939 après la guerre civile, et dans les années soixante. Leur présence dans notre pays a donné vie à certains quartiers et modelé ainsi l’esprit d’une ville comme Bordeaux. Au marché des Capucins convergent toutes ces générations d’Espagnols. Manuel Coca, commerçant à la retraite, fils de réfugié, a traversé seul les Pyrénées, une nuit de 1952, pour rejoindre son père exilé. Il nous guide dans le Bordeaux des espagnols. Il nous fera rencontrer Nicole, marchande des quatre-saisons, Francisco, Angel et Juliana résistants espagnols décorés par Alain Juppé, maire de Bordeaux. Odette Moya raconte une autre réalité, son enfance au Solar Espagnol, avec les soeurs et le père Garamendi, ses allers-retours entre les deux pays et sa vie dans la Petite Espagne de Bordeaux. Comment exilés politiques et immigrés économiques se sont entremêlés ? Que reste-t-il du pays d’origine trois, voire quatre générations après ? Des témoignages, des situations, retracent les grands moments de l’Histoire alors que le temps présent s’écoule en musique, ponctué d’annonces des prochaines sorties, repas dansants et de quelques dédicaces sur les ondes de Voces Españolas.

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26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 23:33

Nouveau projet ! Il s'agit cette fois d'associer l'image animée au texte et à la musique. Pour ce premier opus, dit et écrit par Stéphane Bataillon, j'ai choisi de jouer au saxophone alto, en même temps que Stéphane disait le texte. Puis Thomas Durcudoy a imaginé les images.

 

Voici le résultat :

 

 

 

 

 

Il s'agit de la première "Pause" mise en image par Thomas. Nous allons en préparer d'autres rapidement. Inscivez-vous sur le blog pour avoir des nouvelles de ce projet. Et surtout faites tourner l'information si ça vous plait !

Ci dessous, pour cette seconde "Pause", uniquement audio pour le moment intitulée "Brume" je joue plusieurs parties de flûtes traversières, des papiers déchirés ou froissés, secoués et Stéphane dit le texte, au début de lui puis après les premières notes de flûtes, de moi :

 

 

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 23:26

Lors d'un concert avec Improvocce à l'église Saint Merri à Paris, nous avons du ouvrir les lourdes portes latérales donnant sur la rue. A cette occasion, j'ai été fasciné par leur sonorité, mais surtout par le trousseau de clefs dont l'entrechoc tintinabulait merveilleusement dans mon esprit. L'idée d'en faire une pièce sonore et musicale me vint aussitôt à l'esprit.

Le rendez-vous fut pris quelque temps plus tard, et nous fimes avec Marguerite un tour complet de l'église, ouvrant et fermant les portes, déambulant en silence pour ne pas altérer la prise de son. Pourtant, hasard ou facétie des objets, l'une des portes, la plus lourde justement ne voulait plus s'ouvrir. Malice sans doute car cette résistance survint sur la porte qui donnait le plus directement sur le parvis et la place des fontaines entre le centre Pompidou et l'église, soit sur une place lieu de vie, trépidante, internationale, jardin des langues multiples et de rassemblements !

Bref, ça coinçait, et nos voix resteront dans l'enregistrement. Je décidai au moment du montage de ne pas les couper. Le montage et la création sonore issus de ces prises de sons est d'une durée de 7 mn trente secondes. Je voulais que ce soit assez long pour qu'on s'abandonne à la rêverie et qu'on puisse sortir du temps si formaté de nos vies quotidiennes.

Puis, très vite, j'ai imaginé qu'il fallait ajouter des voix à ce projet.Il sera constitué de plusieurs versions dans différentes langues, italien, français, gallois, anglais, arabe, russe, espagnol, japonais, portugais, et autres au gré des rencontres avec des personnes volontaires. Je recherche donc des personnes souhaitant participer dans une langue parfaitement maîtrisée de leur choix.

Il y aura une fois terminé une installation sonore, si possible et avant tout dans l'aglise Saint Merri. Mais ce projet pourra être aussi installé dans d'autres lieux sur demande.

Les raconteurs écoutent au casque les sons des clefs et des portes. Ils doivent réagir, en une prise, sans écoute préalable à leur sensations. Les questions sont très simples : Et si il y avait quelque chose ? Et qu'est-ce qui ferait que ? Et alors ? Et si il n'y avait rien ? Quels mystères se cachent derrière ses sons ? En fait, il n'y a rien de religieux dans ce questionnement.

Ci dessous le premier opus, en Italien avec les voix de Serena, Gabriela, Linda et Luciana, enregistrées en Italie.

Puis une version en gallois, enregistrée au Pays de Galles avec un violon chinois erhu, joué par Meurig, sa voix et celles de Marian, Suzan et Eddie :

A venir en anglais et en français, enregistrées à Paris et une version instrumentale.

Pour participer, contactez moi.

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30 août 2011 2 30 /08 /août /2011 15:21

 

Lorsque Daniel Repoux m'a demandé si je voulais lui proposer des musiques pour le disque : "Poésies de terres marines", nous nous sommes demandés tous les deux comment la musique pouvait s'y ajouter. D'aussi vastes terres, des textes très différents, l'insularité et les océans en points communs, il fallait trouver un lien.

Au départ, nous avions pensé à des sons concrèts et rien d'autre. Puis en réfléchissant, j'ai proposé de réaliser les musiques au saxophones, un par océan. Le soprano pour les poètes de l'océan Pacifique, le ténor pour l'océan atlantique et l'alto pour l'océan Indien, de manière à changer les couleurs, les timbres, le lien étant fourni par le souffle qui réunit tous ces textes.

Puis, nous avons aussi gardé l'idée de quelques sons de la mer, un emprunt aussi au disque précédant consacré à la poésie féminine Haitienne, réalisé avec Jean-jean Roosevelt aux percussions, et j'ai proposé aussi quelques parties de violoncelle, apportant une autre tension.

 

Les textes sont dits par Claude Aufaure, Bruno Doucey et Céline Ligier.

 

Pour se procurer le CD, il faut se rendre sur le site des Editions " Sous la lime" et le commander directement à cet adresse :

http://souslalime.free.fr/poemesditsetfables.php#terre

link

 

 

Voici quelques plages afin de vous donner une idée et j'espère l'envie de le commander !

 

 

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 23:41

L'improvisation est pour moi un art de vivre. Pas seulement une technique, mais une philosophie de la rencontre. Voici une improvisation jouée avec Bertrand Gauguet, un des intervenants du studio son à la Cité de la musique. Nous étions à la cinquième séance d'atelier de création musicale avec de jeunes collégiens sur une thématique "musique et environnements".

Ils devaient réaliser leur dernières pièces musicales destinées à s'intégrer sur un immense tableau d'oeuvres plastiques réalisées avec leur professeur d'art plastique. Nous avons imaginé avec Bertrand qu'il serait utile de les plonger dans une situation acousmatique. Nous nous sommes installés au lointain, hors de leur regard dans la cabine de prise de sons du studio son et eux nous entendaient par les enceintes dans la salle de pratique instrumentale.

Nous commençons par jouer dans la cabine, puis nous passons dans un sas, non traité acoustiquement, très réverbérant, puis nous jouons devant eux avec des effets gérés à la console de mixage par Damien Philipidhis, le technicien son du studio.

 

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire entendre le résultat. Par moment, on entend les élèves rire mais très calmement.

 

Ils sont juste touchés. Ils ont compris le principe. Bref du bonheur après une quinzaine d'heures d'ateliers avec eux !

Bertrand joue le saxophone alto et moi le ténor. Ils seront sur Radio Aligre mercredi 15 juin à 10h pour parler de leur travaux dans l'émission "Ecoute, il y a un éléphant dans le jardin" animée par Véronique Soulé.

 

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Présentation

  • : Christophe Rosenberg
  • : explications concernant les projets en cours, commentaires concernant des livres lus ou des films vus.
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  • Crosen
  • Metteur en son, compositeur, musicien Saxophones soprano, alto, ténor, flûte traversière,WX7

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