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22 mai 2018 2 22 /05 /mai /2018 18:43

Il est des êtres qu'on ne peut jamais oublier !

Un grand frère humaniste et brillant telle une étoile dans le firmament indiquant la direction à suivre...

 

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9 mai 2018 3 09 /05 /mai /2018 12:17

En 2009, avec les débuts du chantier de la Philharmonie de Paris, je réalise qu'il faudrait absolument rendre compte de la réalité sonore du chantier qui s'annonce. Le projet de constituer un carnet de sons du chantier de la Philharmonie de Paris germe. Je décide donc d'en parler avec l'accord du Président de l'association de préfiguration, Laurent Bayle, à Patrice Januel, à la tête de la maîtrise d'ouvrage.

Il n'est pas opposé au projet, mais aimerait mieux appréhender la proposition. Une commande m'est alors passée d'une œuvre courte entièrement réalisée à partir de sons des étapes des fondations. Une technique particulière est employée pour la réalisation des parois nommée "les parisiennes".

Je décide donc d'en faire le titre de ma pièce concrète. Et pour clarifier mon projet je présente cette note d'intention :

Raconter la réalité c’est toujours faire œuvre de fiction.

Cette composition est le fruit d’une passion pour tous les sons, dont ceux des chantiers de construction entendus depuis mon enfance comme autant d’orchestres géants. L’écoute est de nos sens celui qui nous rattache le plus à nos instincts. C’est un sens privilégié de l’affectivité.

La démarche créatrice des «Parisiennes» repose sur les principes suivants :

Produire une version vraisemblable bien qu’imaginaire de la réalité sonore du chantier.

Fabriquer une fiction dans laquelle les professionnels se retrouvent sans se sentir trahis et que les novices découvrent avec curiosité sans se sentir exclus.

Accorder à chaque machine, à chaque outil le statut  d’instrument de musique et à chaque homme celui de musicien.

Assumer la conviction que les gestes experts des ouvriers produisent des matériaux sonores porteurs d’une expressivité comparable à celle d’un musicien.

Utiliser uniquement les sons bruts, titrés, classés et organisés pour les besoins de la composition sans aucun effet spécial de transformation.

Respecter le mouvement perpétuel du chantier et les sensations d’espace en privilégiant des prises de sons stéréophoniques.

Privilégier le rythme car il est incessant à cette étape du chantier.

Réaliser une pièce courte qui puisse s’écouter sur le site web de la Philharmonie de Paris.

Réaliser une pièce musicale accessible, amusante, déroutante et vivante.

 

 

 

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 23:46

Il y a quelques temps, je me demandais pourquoi je n'avais jamais eu de commande pour la radio. En effet, depuis toujours je suis un fou de radio. Je peux me passer de télévision des jours durant, mais il m'est difficile de me passer de radio.

J'aime le rythme, les voix, le ton de la radio. Les rendez-vous réguliers sont très stabilisants, rassurants et ils ponctuent la journée. J'aime aussi la liberté qu'apporte la possibilité de changer de chaine, de passer en un rien de temps de station généraliste, à une station spécialisée, musicale ou culturelle à communautaire (encore que ça, bof) enfin tout le monde comprend, la diversité me plait.

 

Donc je me demandai pourquoi je n'avais pas encore pu contribuer à un habillage d'émission radiophonique.

Quinze jour plus tard, une amie m'appelle et me demande si j'accepterai de participer à la création de "tapis" musicaux pour l'émission "la bande passante" sur RFI.

Stupéfait, je lui demande en quoi ça consiste ?

Il faudrait imaginer de courtes boucles qui pourrait tourner pendant quelques minutes pendant que les journalistes présentent un sujet, ou discutent avec un invité. Il faut que ce soit musical, mais pas d'un genre marqué, pas de rock ou de classique, ni de funk ou de reggae car l'émission porte sur toutes les musiques et qu'il ne faut pas privilégier un genre en particulier.

Il faudrait des sons concrets, en rapport avec la maison ! La salle à manger, le salon, la cuisine, le garage, la chambre, la salle de bain, etc...

Super, lui dis-je et j'explique que justement je rêvais d'une occasion de ce genre.

Par contre, je ne suis pas très motivé par l'idée de boucle. Je veux bien composer des pièces dont on pourra croire qu'elles sont constituées de boucles. Mais en fait tout sera joué vraiment et ce sera toujours un peu différent même si on aura des repères précis et des répétitions de certains sons ou motifs.

 

L'aventure commença donc. Et vous pouvez vous faire une idée du résultat à cette adresse : link

http://www.rfi.fr/emission/bande-passante/

 

En fait, c'est passionant, je réunis d'abord tous mes éléments sonores concrets que j'enregistre spécifiquement pour un tapis donné ou que je puise dans ma sonothèque personnelle constituée de mes prises de sons quotidiennes.

Puis je réalise un dispositif de jeu instrumental pour ma surface de contrôle avec un logiciel adapté. Ce dispositif doit me permettre de jouer exactement ce que je compose. Puis je m'entraine à jouer la pièce. Selon les cas, elle est jouée en une fois, ou en couches successives.

 

Mais tout est joué. Et je suis enchanté de cette nouvelle aventure. Encore une fois, il faut croire en ces rêves. Ils finissent par se réaliser.

 

Bonne écoute. L'émission est très bien d'ailleurs et il n'y en plus tant que ça pour parler de musique sous autant de formes.

 

 

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8 mars 2013 5 08 /03 /mars /2013 14:40

La collection publiée chez Actes Sud des livres autour du thème de ceux qui ont dit non continue de s'étoffer.

http://www.actes-sud-junior.fr/collections/cqodn/index2.php link

Cette fois, autour d'une résidence des écrivains de la collection (Murielle Szac, Maria Poblete, Elsa Texier-Solal, Jessie Magana, Nimrod, Gérard Dhôtel) pendant plusieurs mois, à tour de rôle, il s'agissait d'écrire et de faire écrire sur le "Non à l'indifférence". Durant plusieurs semaines passées à Quimper, les écrivains ont tenu un journal de bord collectif au fur et à mesure de l'avancée de leurs nouvelles et de leurs actions sous forme d'ateliers d'écriture à Quimper et dans la région.

 

Ce journal, très dense, parfois très touchant, poignant même, laissait aussi la part belle à tout ce quotidien que nous vivons tous et qui nous préserve aussi du désarroi dans lequel nous laissent certaines situations et rencontres douloureuses. Ce décalage, ces instants de vie, fragments de soleil et respirations indispensables, m'ont donné l'idée de préparer pour la  restitution finale de leur résidence une bande son constituée de leurs propres voix enregistrées en articulation avec les textes rédigés par les différents publics des ateliers.

 

Plonger dans l'intimité des écrivains, après qu'ils aient eux mêmes reçu en cours d'ateliers celle de leurs interlocuteurs, tel était mon option. Donner à entendre la trouille avant de commencer une rencontre, ou l'insouciance légère d'un moment de répit autour d'un thé avec l'un d'entre eux fraichement arrivé, le plaisir d'une promenade dans la ville, y compris sous la pluie, ou le bouleversement de la rencontre avec une peine extrême.

 

Il fallait aussi donner à entendre les textes des ateliers. Ceux la sont portés par les comédiens de la troupe Fitorio Théatre: http://www.fitoriotheatre.com/ link

Ce sont eux qui donnent leurs voix à ces textes sensibles, avec passion et maestro.

 

Et pour lier le tout, une musique concrète, tantôt apaisante, tantôt amusante, ou angoissante, humoristique parfois, constituée de nombreux sons du quotidien, ou d'objets de tous les jours, de piano préparé, ou d'instruments de musique joués de manière non conventionnelle, mais aussi de quelques enregistrements réalisés par les auteurs durant leur séjour. Pour garder de la spontanéité et pouvoir agir au plus près de l'émotion de l'instant, ces ajouts sont joués en temps réel, en sus de la bande son mixée au préalable. 

Christophemains-d-artiste.jpeg

 

Je remercie Rodolphe Alexis pour l'extrait sonore de l'orage enregistré au Costa Rica, issu de son travail "Dry, Wet, Evergreen", http://www.rodolphe-alexis.info/  link.

 

Vous pouvez entendre le résultat ci-dessous (attention, ça dure une heure dix...).

 

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8 février 2013 5 08 /02 /février /2013 23:52

Lors de l'exposition des photographies de Véro, à Morestel dans l'isère, j'avais réalisé une bande son complémentaire au diaporama, destinée à éclairer le travail de mon père.

J'y parlais aussi du rapport que je ressens entre musique et photographie.

Le tout sur un disque qu'il écoutait très souvent. un de ses disques "poussiériques" marqué par le temps des écoutes, par la marque du diamant. Une perle ! La passion, comme par hasard, selon Saint Mathieu de Jean Sébastien BACH.

 

Cette même musique avait d'ailleurs été pour moi une révélation lors d'une projection d'un diaporama dans les Halles de Baltard, peu de temps avant leur destruction assez regrettable....

 

Une bande son pour les fous de musique et de photographie argentique, je précise.

Attention, presqu'une heure...

 

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 23:00


Rencontrer un Cyclop est en soi une expérience exceptionnelle, mais dans le cas présent, il s'agit d'un véritable choc !


L'oeuvre est immense. Située en plein bois, entourée du chant des oiseaux, constellée de miroirs, animée de sons produits par des mécaniques spectaculaires,
rouages, engrenages, courroies, boules de métal roulant au travers d'un tunnel métalique infini. On découvre au passage des passerelles, escaliers, paliers divers des oeuvres d'autres artistes
que Jean Tinguely, 


 





Nous y jouons samedi 23 juin à 20h au cours d'une performance musicale, inspirée par le Cyclop et par les émotions qu'il provoque, avec des structures Baschet, un
cristal, et saxophone alto ou ténor, ou flûtes traversières.



Dans ce cadre magnifique et insolite, vous passerez un moment surement déconcertant et agréable.
Répétition Cyclop by Christophe Rosenberg

Répétition Cyclop by Christophe Rosenberg

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12 septembre 2011 1 12 /09 /septembre /2011 23:26

Lors d'un concert avec Improvocce à l'église Saint Merri à Paris, nous avons du ouvrir les lourdes portes latérales donnant sur la rue. A cette occasion, j'ai été fasciné par leur sonorité, mais surtout par le trousseau de clefs dont l'entrechoc tintinabulait merveilleusement dans mon esprit. L'idée d'en faire une pièce sonore et musicale me vint aussitôt à l'esprit.

Le rendez-vous fut pris quelque temps plus tard, et nous fimes avec Marguerite un tour complet de l'église, ouvrant et fermant les portes, déambulant en silence pour ne pas altérer la prise de son. Pourtant, hasard ou facétie des objets, l'une des portes, la plus lourde justement ne voulait plus s'ouvrir. Malice sans doute car cette résistance survint sur la porte qui donnait le plus directement sur le parvis et la place des fontaines entre le centre Pompidou et l'église, soit sur une place lieu de vie, trépidante, internationale, jardin des langues multiples et de rassemblements !

Bref, ça coinçait, et nos voix resteront dans l'enregistrement. Je décidai au moment du montage de ne pas les couper. Le montage et la création sonore issus de ces prises de sons est d'une durée de 7 mn trente secondes. Je voulais que ce soit assez long pour qu'on s'abandonne à la rêverie et qu'on puisse sortir du temps si formaté de nos vies quotidiennes.

Puis, très vite, j'ai imaginé qu'il fallait ajouter des voix à ce projet.Il sera constitué de plusieurs versions dans différentes langues, italien, français, gallois, anglais, arabe, russe, espagnol, japonais, portugais, et autres au gré des rencontres avec des personnes volontaires. Je recherche donc des personnes souhaitant participer dans une langue parfaitement maîtrisée de leur choix.

Il y aura une fois terminé une installation sonore, si possible et avant tout dans l'aglise Saint Merri. Mais ce projet pourra être aussi installé dans d'autres lieux sur demande.

Les raconteurs écoutent au casque les sons des clefs et des portes. Ils doivent réagir, en une prise, sans écoute préalable à leur sensations. Les questions sont très simples : Et si il y avait quelque chose ? Et qu'est-ce qui ferait que ? Et alors ? Et si il n'y avait rien ? Quels mystères se cachent derrière ses sons ? En fait, il n'y a rien de religieux dans ce questionnement.

Ci dessous le premier opus, en Italien avec les voix de Serena, Gabriela, Linda et Luciana, enregistrées en Italie.

Puis une version en gallois, enregistrée au Pays de Galles avec un violon chinois erhu, joué par Meurig, sa voix et celles de Marian, Suzan et Eddie :

A venir en anglais et en français, enregistrées à Paris et une version instrumentale.

Pour participer, contactez moi.

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10 juin 2011 5 10 /06 /juin /2011 23:41

L'improvisation est pour moi un art de vivre. Pas seulement une technique, mais une philosophie de la rencontre. Voici une improvisation jouée avec Bertrand Gauguet, un des intervenants du studio son à la Cité de la musique. Nous étions à la cinquième séance d'atelier de création musicale avec de jeunes collégiens sur une thématique "musique et environnements".

Ils devaient réaliser leur dernières pièces musicales destinées à s'intégrer sur un immense tableau d'oeuvres plastiques réalisées avec leur professeur d'art plastique. Nous avons imaginé avec Bertrand qu'il serait utile de les plonger dans une situation acousmatique. Nous nous sommes installés au lointain, hors de leur regard dans la cabine de prise de sons du studio son et eux nous entendaient par les enceintes dans la salle de pratique instrumentale.

Nous commençons par jouer dans la cabine, puis nous passons dans un sas, non traité acoustiquement, très réverbérant, puis nous jouons devant eux avec des effets gérés à la console de mixage par Damien Philipidhis, le technicien son du studio.

 

Je ne résiste pas au plaisir de vous faire entendre le résultat. Par moment, on entend les élèves rire mais très calmement.

 

Ils sont juste touchés. Ils ont compris le principe. Bref du bonheur après une quinzaine d'heures d'ateliers avec eux !

Bertrand joue le saxophone alto et moi le ténor. Ils seront sur Radio Aligre mercredi 15 juin à 10h pour parler de leur travaux dans l'émission "Ecoute, il y a un éléphant dans le jardin" animée par Véronique Soulé.

 

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2 mars 2010 2 02 /03 /mars /2010 21:04
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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 22:55
Improvocce, à l'origine, c'est un duo avec Ivan Khaladji au piano ou synthétiseur et Christophe Rosenberg aux saxophone alto et ordinateur.

"Notre rencontre remonte à quelques années, et nous avons monté cette formule pour fédérer autour de notre passion pour l'improvisation et la musique électroacoustique d'autres énergies, musiciens, danseurs, comédiens...
Nous faisons aussi appel à la photo partition imaginaire puisque la lecture est propre à chacun de nous. Un diaporama en noir et blanc du photographe VERO, rythmé, nous permet de jouer pour la première partie du concert sur des images de vie de personnages captés de 1945 à 1970. Puis un autre diaporama en couleurs, photos Christophe Rosenberg, partition imaginaire au rythme plus lent, invite les musiciens à l'improvisation.
Des lignes, évanescentes ou denses, des images fixes dont la stabilité invite l'esprit au vagabondage.
Ivan a été brutalement emporté mais son esprit et tout ce que nous avons commencé ensemble doit vivre ! " C. R.


Le duo était prévu être à géométrie variable.
Participeront à ce concert et à Improvocce :
Nadia Bertrand, comédienne
Laurent Mallet, guitares
Cyril Hernandez, percussions
Francesco Russo, cristal et synthétiseur
Christophe Rosenberg, saxophones, ordinateur
Damien Philipidhis, ingénieur du son

Entrée libre
Eglise Saint-Merry / 76, rue de la Verrerie / 75004 Paris / Métro Hôtel de Ville ou ChâteletIMG_0020.JPG

à dimanche !
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Présentation

  • : Christophe Rosenberg
  • : explications concernant les projets en cours, commentaires concernant des livres lus ou des films vus.
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  • Crosen
  • Metteur en son, compositeur, musicien Saxophones soprano, alto, ténor, flûte traversière,WX7

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