1 novembre 2009
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19:17
La découverte de Berlin a été une étrange aventure.
Les nombreuses images vues au cinéma, aux informations et dans les journaux avaient formé dans ma mémoire une espèce de connaissance préalable si forte que je n'ai cessé d'avoir eu le sentiment d'y être déjà venu auparavant... Il y a ce qu'on voit , ce qu'on connaissait, et c'est un curieux télescopage.
Pourtant, je n'y suis jamais allé ! Je confonds avec Bonn où je m'atais rendu adolescent. J'avais un correspondant allemand avec lequel nous avons visité un certain nombre de lieux historiques dans des conditions un peu illégales qui aujourd'hui seraient absolument impossible.
On va fêter la destruction du mur de Berlin, mais je crains que les nouveaux murs érigés un peu partout ne soient pires que celui ci. Il y a ceux bien réels, entre Israël et la Palestine, mais aussi entre les USA et le Mexique... Et il y a tous ceux que nous nous fabriquons nous mêmes dans nos esprits. Ils sont invisibles et sûrement plus dangereux car ils naissent de tous les interdits que nous acceptons sans que rien ne les justifie réellement.
Nous commençons à avoir un peu trop peur des conséquences de nos actes, de nos refus éventuels, et il est vrai que le monde actuel est brutal. Les idéologies destructrices précédentes dans leur horreur pouvait êtres pointées du doigt. On pouvait identifier leur source. Tel personnage en était le représentant. Aujourd'hui, une nouvelle catastrophe provient de l'impossibilité de se représenter clairement un ennemi particulier. Les massacres que le système économique actuel opère sur les individus est terrible. Il rend chacun de nous un peu plus craintif chaque jour. Les suicides de salariés de France Télécom en sont une preuve. L'individualisation de la réussite, la seule reconnaissance des profits financiers générés par les uns ou les autres, le pseudo mérite récompensé par des actions purement virtuelles puisqu'elles mêmes n'ayant pour valeur que celle que des courtiers leurs donnent dans une espèce de jeu de Monopoly géant et barbare, tout celà nous épuise et nous rend prisonniers de murs invisibles.
La transparence semble de mise à Berlin, la lumière jaillit de partout :
La ville est euphorisante ! C'est une claque à l'immobilisme. Lorsqu'il faut tout reconstruire, on peut tout uniformiser ou aller dans toutes les directions. C'est cette seconde option qui rend Berlin totalement excitante.
Les expositions de photos sont variées, et d'une grande richesse. L'architecture est partout. Du plus ancien au plus moderne, les surprises sont au rendez-vous.
Il faut y aller, et pouvoir y rester longtemps, certainement, pour éviter les aspects justes pitoresques et touristiques. L'effet wahou ! Mais les rencontres y sont riches, tant sur le plan humain que sur le plan esthétique.
Les rues donnent envie de ne jamais s'arreter de déambuler, les musés sont attirants et celui du Musée Juif particulièrement. Ville de mémoire, ville en mouvements, je l'ai adorée.
Les nombreuses images vues au cinéma, aux informations et dans les journaux avaient formé dans ma mémoire une espèce de connaissance préalable si forte que je n'ai cessé d'avoir eu le sentiment d'y être déjà venu auparavant... Il y a ce qu'on voit , ce qu'on connaissait, et c'est un curieux télescopage.
Pourtant, je n'y suis jamais allé ! Je confonds avec Bonn où je m'atais rendu adolescent. J'avais un correspondant allemand avec lequel nous avons visité un certain nombre de lieux historiques dans des conditions un peu illégales qui aujourd'hui seraient absolument impossible.
On va fêter la destruction du mur de Berlin, mais je crains que les nouveaux murs érigés un peu partout ne soient pires que celui ci. Il y a ceux bien réels, entre Israël et la Palestine, mais aussi entre les USA et le Mexique... Et il y a tous ceux que nous nous fabriquons nous mêmes dans nos esprits. Ils sont invisibles et sûrement plus dangereux car ils naissent de tous les interdits que nous acceptons sans que rien ne les justifie réellement.
Nous commençons à avoir un peu trop peur des conséquences de nos actes, de nos refus éventuels, et il est vrai que le monde actuel est brutal. Les idéologies destructrices précédentes dans leur horreur pouvait êtres pointées du doigt. On pouvait identifier leur source. Tel personnage en était le représentant. Aujourd'hui, une nouvelle catastrophe provient de l'impossibilité de se représenter clairement un ennemi particulier. Les massacres que le système économique actuel opère sur les individus est terrible. Il rend chacun de nous un peu plus craintif chaque jour. Les suicides de salariés de France Télécom en sont une preuve. L'individualisation de la réussite, la seule reconnaissance des profits financiers générés par les uns ou les autres, le pseudo mérite récompensé par des actions purement virtuelles puisqu'elles mêmes n'ayant pour valeur que celle que des courtiers leurs donnent dans une espèce de jeu de Monopoly géant et barbare, tout celà nous épuise et nous rend prisonniers de murs invisibles.
La transparence semble de mise à Berlin, la lumière jaillit de partout :
La ville est euphorisante ! C'est une claque à l'immobilisme. Lorsqu'il faut tout reconstruire, on peut tout uniformiser ou aller dans toutes les directions. C'est cette seconde option qui rend Berlin totalement excitante.
Les expositions de photos sont variées, et d'une grande richesse. L'architecture est partout. Du plus ancien au plus moderne, les surprises sont au rendez-vous.
Il faut y aller, et pouvoir y rester longtemps, certainement, pour éviter les aspects justes pitoresques et touristiques. L'effet wahou ! Mais les rencontres y sont riches, tant sur le plan humain que sur le plan esthétique.
Les rues donnent envie de ne jamais s'arreter de déambuler, les musés sont attirants et celui du Musée Juif particulièrement. Ville de mémoire, ville en mouvements, je l'ai adorée.